Utilisation par les stagiaires de la vidéo en formation

Bonjour,

Les stagiaires de la formation BEES 1HN 2008-09 ont été amené très régulièrement à produire des séquences vidéo dans le cadre de leur parcours de formation. Bien souvent, il s’agissait de travaux associés au travers desquels on cherchait à suppléer à une activité qui aurait pris la forme de TD, ou d’exposé en présentiel. Aussi, autour de ces activités de production, nous avons cherché à associer :

• des contenus (cours, ppt, pdf, liens, visio),
• des « évaluations » (QCM, test, exercices),
• des activités de recherches parfois collectives et/ou mutualisées (wikis)
• et des forums

Sans rentrer dans le détail, un dispositif d’accompagnement et de suivi était disponible :

• enseignant responsable de la séquence de formation
• enseignant en charge de la FOAD
• référent technique de l’athlète (tuteur)
• coordonnateur de la formation

Quelques  exemples :

• En législation, nous avons demandé aux stagiaires de produire en groupe  des reportages thématiques
  • Organisation du sport en France
  • La FFV
• En météo, l’enseignante a demandé aux stagiaires de se filmer en train de réaliser des briefings météo.
  • Leucate
  • Brest 1
  • Brest2
• En physio, chaque stagiaire a du présenter en vidéo un étirement
  • Etirement du carré des lombes
  • Étirement des pectoraux
• En « technique et péda », interview d’experts, de débutants, d’entraîneurs, vidéo technique commentée, …
  • expert sur l’abattée en 49er
  • débutant en catamaran
  • l’empannage en F18
  • interview d’un entraîneur 470
  • …

Voir aussi « Du “mémoire” au “blog” sur la formation BEES 1 HN de l’ENVSN »

La qualité est naturellement variable et des erreurs plus ou moins importantes demeurent.  A la différence d’un travail réalisé dans le cadre d’un TD en présentiel par exemple, ces vidéos sont médiatisés de manière plus  large et restent disponibles sur le web… ce qui en modifie le statut. On passe en effet d’une sphère privée à public. Ce qui doit à mon sens nous questionner a minima sur l’impact de ce type d’activité sur l’engagement des stagiaires dans ces travaux, voire dans la formation.

Sans avoir étudié précisément le sujet, nous avons le sentiment que ce type d’activité est plutôt mobilisateur car l’évaluation ne se fait justement plus uniquement par le prof ou le groupe : « ma vidéo peut-être regardé », « il ne faut pas que ce soit n’importe quoi », « je ne travaille pas pour rien », etc…  (ou alors, il faut que ce soit n’importe quoi car c’est l’image que je veux donner!)

Cependant, pour une minorité de stagiaire, cette approche a été on pense démobilisatrice car générant une insécurité trop importante : « ouh là là mon travail va être vu », « que vont en penser les gens », « je vais être jugé », etc…

Dans la perspective de la prochaine formation BEES 1 HN qui débutera en février 2010, nous travaillons cette question pour être en mesure de proposer à ces stagiaires une possibilité de production vidéo non publique (probablement à l’aide de Service d’envoi de fichiers type freedl)

Olivier