Retour d’expérience (innovante?) sur un jury en visio


Le cadre de l’expérience : un jury sur une présentation orale collective.
Dans ce genre de situation (à distance, en visioconférence), c’est généralement l’organisme « certificateur » qui choisi la solution visio qui lui semble la plus adaptée. De ce choix technique peut dépendre la qualité de l’intervention. Je ne parle pas ici du nombre de connexions possible ni même de la qualité du flux vidéo, mais des paramétrages de l’application.

Explications :
Toutes les solutions de visio permettent de partager un écran. Mais lorsqu’on partage son écran, on se retrouve en situation de voix-off. Si l’on souhaite que la présentation soit dynamique, mieux vaut alterner la partie « illustrée » et la partie « vivante » (avec notre visage). Cela oblige alors de multiples manipulations de partages et « récupérations » d’écran.
(NB : Il n’existe pas, ou très peu, d’appli permettant un partage d’écran avec vignette superposée de celui qui parle. A ma connaissance Talky.io permet cela)

Par ailleurs, lorsqu’on a plusieurs sources, et variées de surcroît (un PowerPoint, une page Web, une vidéo), cela peut-être d’autant plus compliqué et génère des temps de latence (recherche de fenêtres de partage…)

La solution : Lire la suite

Partage de ressources et de savoirs : les vrais enjeux.


De très nombreux organismes organisent et animent des formations. La majorité d’entre eux se partage des marchés parfois très concurrentiels (et oui, bien souvent, la formation est un marché juteux !)

Mon expérience liée au domaine de la formation numérique m’a amené à décrypter les enjeux et les freins qui concernent la mutualisation et le partage de ressources.

De quelles ressources parle t-on ?

De tutoriels, d’outils pédagogiques (fiches pédagogique, scénarios pédagogiques…) et d’analyse-retours de formations.

Quel est le problème ?

Juste un vieux schéma qui s’appuie sur l’adage « le savoir c’est le pouvoir ». Concrètement, il y a de fortes réticences à partager ses savoirs, ses outils pédagogiques, par peur de perdre son autorité, sa spécificité, bref… son statut de « super-formateur ».

téléchargementLe réflexe : tout garder. Avec à l’esprit une pensée de type : « Pourquoi ce que j’ai mis beaucoup de temps à construire je devrais le partager avec d’autres qui vont se faire un plaisir de me remplacer et/ou me piquer mes clients ».

Comment cela se traduit-il sur le terrain ?

Le numérique est un secteur à fort développement dans le champ de la formation. Certains organismes proposent des formations plutôt onéreuses, alors que d’autres proposent des tarifs raisonnables et que d’autres encore (comme la DDCS) propose des journées de formations gratuites. Chacun développe ses propres outils, ses propres plateformes d’e-learning, organise ses propres formations auprès d’un public (clientèle) cible qui souvent appartient à leur réseau. Lorsqu’on évoque une concertation sur une offre de formations collective et mutualisée : le spectre de la perte financière ou d’influence arrive… et ça ne réagit pas. Dans le secteur de l’Education Populaire qui logiquement porte le discours des biens communs, de la participation, de l’intérêt général, du travail collaboratif… ce n’est pas mieux qu’ailleurs.

Ce schéma du « savoir-pouvoir » est si fort que même entre collègues des services de l’Etat où il n’y a aucun enjeux financiers, la mutualisation pédagogique reste encore trop timide et donc à développer.

Des freins qui n’ont pas lieu d’être

Aujourd’hui, avec Internet, n’importe qui peut recueillir des ressources intéressantes, à condition de passer un peu de temps à chercher et éventuellement à ré-adapter. Concrètement, à l’heure des MOOC, des milliards de tutoriels sur Youtube et des innombrables forums d’entraide, rassembler et construire du contenu est à la portée de beaucoup (même si cela ne constitue pas en soi un scénario pédagogique et une méthode).

Pourquoi de nombreux experts (conférenciers par exemple) acceptent-ils que leurs conférences soient intégralement diffusées sur le Web ? N’ont-ils pas peur que l’on « pique » leur savoir et qu’on ne fasse plus appel à eux ? Non, car c’est oublier :

  • Qu’au-delà des outils et scénarios pédagogiques, le formateur en a encore beaucoup « sous le capot » et qu’à des questions ou sollicitations spécifiques il sera en mesure de répondre et de prouver son expertise.
  • Diffuser ses savoirs c’est être encore plus visible, plus légitime, plus reconnu

La nouvelle stratégie

Beaucoup d’acteurs « agiles » ont très bien compris ces nouveaux enjeux :

L’ouverture, c’est la survie.
Certaines société qui créent et diffusent des logiciels libres, gagnent bien leur vie sur l’accompagnement/la formation ou le déploiement, ou sur des stratégies génératrices de valeurs ajoutées (partenariats techniques…)

Autre exemple : lors d’un séminaire des cadres organisé par le Préfet de la Vendée, le Directeur Général de la SEPRO, Ets leader français (et numéro 2 mondial) de la robotique, déclarait qu’avec ses concurrents chinois ou japonais, ils échangeaient/mutualisaient des savoirs, machines ou autres ressources et que (bizarrement) cela ne nuisait en rien au marché concurrentiel (mondial) et que bien au contraire c’était un formidable facteur de croissance de développement.

Conclusion : Ceux qui partagent ont tout à gagner

apprendreComment partager ?

Reste la question souvent ardue du « comment partager ».
Une plateforme de type e-Learning ou espace collaboratif ? oui mais est-elle publique ? Ouverte à tous ?
Un site Web ? oui mais est-il communautaire ? Quelle identité (propriétaire – nom de domaine – charte graphique et logo…) va-t-on choisir et pourquoi celui-là ? (combat d’identité…)

Un outil « décentralisé » paraît le plus approprié. Par décentralisé j’entends côté serveur-hébergement ; un peu comme  les réseaux P2P qui agrègent tous les liens, une agrégation qui n’appartient à personne… ou tout le monde. Mais là, y’a encore des choses à inventer. A réfléchir pour une suite.

Premier tuto : gérer ses PDF


Dans une démarche d’acculturation au numérique, l’idée est de collecter ou de créer des tutos vidéo rapides. Trouver de bons tutos sur Youtube n’est pas facile (entre ceux qui durent 20 mn d’autres où on ne voit que des gens parler…)

Ci-dessous un premier tuto maison sur les possibilités pour bien gérer ses PDF

Formation : une nouvelle stratégie en 4 étapes


Depuis plusieurs années où j’organise et anime des formations sur le thème du numérique, je constate que l’efficacité est à améliorer. En effet, la plupart des stagiaires profitent d’une opportunité/ disponibilité pour suivre une formation à une date donnée mais qui ne correspond pas forcément à une urgence dans la mise en application des savoirs faire acquis. Résultat, ils ne pratiquent pas forcément tout de suite à la sortie de formation et lorsqu’ils ont besoin, plusieurs mois après, de mettre en pratique ce qu’ils ont appris…. il ne reste pas grand chose.

La nouvelle génération a bien compris l’intérêt des tutoriels sur Youtube et de l’immédiateté de la réponse à un besoin. Mais pour les professionnels cela exige un investissement important sur leur temps personnel et le seul auto-apprentissage n’est pas la panacée.

Du coup, la formation hybride semble être la meilleure solution. Depuis quelques mois, j’expérimente une stratégie en 4 étapes, qui me semble pertinente.

Etape 1 : Susciter la motivation

L’orgdemo mao fdnanisation de séances démos et la diffusion-projection de projets/oeuvres réalisés permettent de :

  • faire découvrir le champ des possibles
  • convaincre que c’est accessible et qu’il ne faut pas forcément être un expert-professionnel pour y arrivé

Cela peut également rentrer dans le cadre de show-room ou festival projets jeunes numériques (cf photo ci-contre).

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Construire une plateforme d’E-learning : une évidence… des tests


Bonjour,

Les pratiques numériques de jeunes, enjeux majeurs dans les politiques éducatives locales, intéressent de plus en plus de Conseillers d’Education Populaire, qui, comme moi, cherchent à outiller les différents professionnels de la jeunesse en terme de compétences numérique.

Au vu de l’évolution des méthodes d’apprentissage, d’une part, et d’autre part la baisse des crédits de fonctionnement et de subventions permettant d’organiser des formations traditionnelles (journées de formation continue des professionnels), l’idée est de s’orienter sur des formations hybrides alternant temps de formation en ligne de type FOAD, et temps de regroupement fonctionnant sans intervenant, sur la base d’un échange de pratiques et d’une approche personnalisée.

Cela m’a conduit à vouloir créer une plateforme d’e-learning à thème, orientée « compétences jeunesses numériques ».
Pour y arriver… quel parcours ! de nombreuses réflexions et test sur les solutions techniques. Lorsqu’on a comme moyen… qu’un hébergement web et qu’on ne peut financer un hébergement de type spiral.